Qu’est-ce que le confort thermique ? Définition et solutions pour y parvenir

La définition du confort thermique donne du fil à retordre aux spécialistes de l’isolation. Elle mêle des considérations liées au chauffage et à la température avec des contraintes de confort. Ainsi, en hiver comme en été, il s’agit de parvenir à une qualité d’air optimale. Voici comment instaurer un confort thermique chez vous.

Température, humidité, qualité de l’air : quels sont les paramètres influant sur le confort thermique ?

Le confort thermique est une sensation physique liée à divers paramètres thermiques. Il peut s’agir d’optimiser son chauffage pour bien diffuser la chaleur dans sa maison. Des travaux d’isolation ou de construction sont parfois nécessaires pour atteindre ce Graal. Avant toute rénovation, il faut connaître quelques éléments de définition du confort thermique.

La définition du confort thermique sous l’angle de la température du bâtiment

En termes de température, le confort thermique se manifeste par une impression physique de “ni trop chaud, ni trop froid”. Il faut alors distinguer la chaleur ambiante de la température des parois de la maison. Le logement peut en effet ne pas générer d’inconfort en lui-même. Cependant, des pertes énergétiques se produisent malgré tout au niveau des fenêtres et des portes. Ces pertes élèvent la consommation d’énergie et le prix de la facture de gaz. Elles génèrent donc un inconfort indirect.

L’humidité de l’air : un critère déterminant de la définition du confort thermique

La définition du confort thermique dépend également de la présence d’eau dans le logement. L’humidité est un facteur d’inconfort important pour les occupants, en particulier associée à la chaleur. Pour la réguler, le plus simple consiste à installer un système de ventilation. Il permet de maintenir un taux d’humidité idéal dans l’air. En hiver, celui-ci se situe entre 40 et 60 % en moyenne.

Pont thermique et courant d’air : les défauts d’isolation qui nuisent au confort d’intérieur

La sensation de froid ou de chaleur provient souvent des ponts thermiques présents dans un bâtiment. Le pont thermique désigne un défaut d’isolation qui entraîne des pertes énergétiques. Le chauffage ou la climatisation se diffusent alors à l’extérieur. À nouveau, ce phénomène physique participe à l’augmentation du prix des factures d’énergie. La consommation de gaz et d’électricité de ces logements atteint des taux records. La réglementation actuelle du Diagnostic de performance énergétique (DPE) impose parfois une rénovation de ces bâtiments.

Comment mesurer le confort thermique de sa maison ?

Il n’existe pas de calcul ou d’équation exacts pour mesurer cette sensation physique si particulière. Toutefois, des indicateurs permettent de connaître la qualité d’un environnement intérieur. Il s’agit notamment du PMV, ou Vote moyen prévisible. Il se décline sur une échelle allant de – 3 (froid) à + 3 (chaud). La valeur neutre (0) décrit l’équilibre entre chaleur et humidité. Réaliser un bilan thermique est une bonne chose pour mieux connaitre les forces et faiblesses de votre logement en matière d’isolation et de chauffage.

Atteindre le confort thermique dans son logement : quelles solutions d’isolation ?

Parvenir au confort thermique implique un travail d’isolation de longue haleine. Vous devrez optimiser les performances énergétiques de votre logement et réduire ses ponts thermiques. En outre, la construction progressive du confort thermique s’effectue différemment en été et en hiver.

Diminuer l’impact de la chaleur et du soleil sur le confort thermique en été

Durant la saison chaude, l’inconfort émane principalement de l’énergie solaire. Celle-ci entre dans le bâtiment par un pont thermique et réchauffe l’intérieur. Pour diminuer la chaleur dans la maison, beaucoup investissent dans une climatisation. Néanmoins, seul un travail de rénovation approfondi permet de réduire l’impact de l’énergie solaire. La ventilation a également son rôle à jouer dans le refroidissement de l’environnement.

Trouver le confort thermique en hiver malgré le froid et l’humidité

Pendant l’hiver, c’est le chauffage du logement qui pose problème. L’alimentation d’une bonne chaudière à gaz ne suffit pas à maintenir une température satisfaisante. Généralement, c’est la construction du bâtiment qui est en cause. Les matériaux choisis ne garantissent pas d’assez bonnes performances énergétiques. Dans ce cas, mieux vaut procéder à une rénovation qu’augmenter sa consommation de gaz.

La maison bioclimatique : une solution intéressante pour le confort thermique ?

En écoconception, la maison bioclimatique est un nouvel idéal pour le confort thermique. La construction de ce type de bâtiment repose sur l’absence de pont thermique. Avec un travail exigeant sur les matériaux, les ingénieurs parviennent à augmenter les performances énergétiques. L’amélioration de l’isolation dès la conception permet alors de réduire la consommation d’énergie.

Un logement bioclimatique est généralement constitué de bois et d’un système de circulation d’air. Il tire parti de l’énergie solaire, de la récupération de l’eau de pluie et de la géothermie. C’est grâce à toutes ces solutions écologiques que le bâtiment garantit un confort thermique été comme hiver.

Si vous ressentez un inconfort dans votre maison, n’hésitez pas à solliciter des experts du bâtiment. Ils peuvent procéder à des analyses de température et identifier des ponts thermiques. Vous avez également l’opportunité de vous renseigner sur le Diagnostic de performance énergétique (DPE) de votre logement. Avant de déménager dans une maison bioclimatique, vous pouvez trouver des solutions de rénovation qui vous conviennent.